24/01/2008

Studio - Galerie les filles du calvaire

Invitation à … Madeleine VAN DOREN pour le Fresnoy

 
Présentation du film

A chain of circumstances
(version vidéo)
2005
10 mn 40s




Films et Vidéos du Studio National des Arts Contemporains-Tourcoing
 
Bruno Elisabeth, Laura Erber, Mihai Grecu, Jannick Guillou, Laura Henno, Zhenchen Liu, Laurent Mareschal, Eric Oriot, Jérôme Ruby, Anna Katharina Scheidegger, Gregg Smith, Julien Tarride, Jérôme Thomas, Florent Trochel

Après les invitations faites à Claire Le Restif en janvier 2002 et à Brent Klinkum de Transat vidéo en janvier 2006, la galerie accueille une programmation vidéo de Madeleine Van Doren.

Dans le cadre du 10ème anniversaire de l’ouverture du Fresnoy-Studio National des Arts contemporains, et après les huit expositions proposées dans la région Nord/Pas de Calais, la Galerie des Filles du Calvaire offre une “escale” à Paris (après l’invitation de la Cinémathèque du Québec de Montréal), pour une programmation de films et vidéos produits par cette structure de création et réalisés par de jeunes artistes d’horizons et de nationalités diverses.
La généreuse mise à disposition de l’espace de la Galerie permet une sélection de quatorze œuvres conçues pour la plus ancienne en 1997 et jusqu’aux dernières présentées lors du Panorama 8 en Juin 2007.

Au rez-de-chaussée, une vidéo-projection diffuse cinq oeuvres qui font état de paysages urbains et ruraux. Rien de bucolique dans ces regards d’artistes mais plutôt questionnant voire critique sur - une nature qui peut paraître hostile (Laura HENNO), les derniers refuges de l’imaginaire du Sertao Brésilien ( Laura ERBER), l’abandon de maisons aux fenêtres murées d’une ville du Nord ( Anna Katharina SCHEIDEGGER), l’effroyable chaos des chantiers de Shangai où l’humain ne peut rivaliser avec “l’essor” économique ( ZhenChen LIU) et, la triste réalité d’un mur, du mur entre Palestine et Israël, que l’artiste ( Laurent MARESCHAL) fissure, virtuellement comme un espoir ?
Sur la mezzanine, huit oeuvres dans lequelles il n’y a pas à proprement parler une histoire, mais des histoires possibles. Dans les versions originales utilisant la pellicule noir et blanc, le film d’ Eric ORIOT entraîne dans une sorte de mouvement perpétuel recréant une ambiance du cinéma fantastique des années 20-30 et celui de Jérôme THOMAS provoque une tension autant sonore que visuelle. Julien TARRIDE pour sa vidéo adopte la forme opéra où chant, musique, danse, décor, masques en font un spectacle fantastique. Les “scénettes” de Florent TROCHEL se déroulent dans le cadre stable de plans séquences où des personnages évoluent entre quotidienneté et théâtralité. Le ring du film de Mihai GRECU devient un espace scènique onirique d’où est évacué le combat physique pour un duel figé entre deux hommes et leurs chiens. Le film de Jannick GUILLOU commence par un long plan décrivant un panoramique d’un espace vide. Celui-ci se peuple d’apparitions étonnantes où la plasticité reste au coeur du propos. Pour son cartoon, Jérôme RUBY emprunte à “l’esthétique populaire du dessin animé et à la facture naïve d’un imagier” pour illustrer “un pays sans frontière ouvert au rêve”. Bruno ELISABETH recréé un univers cinématographique “d’une histoire du déjà dit”, à l’aide de citations, où le hasard est au cœur de chaque séquence dans un rythme endiablé.
Dans le “Petit Salon”, une conversation intime (entre l’auteur Gregg SMITH et une comédienne) étrangement exposée au regard de voyeurs possibles ayant “fenêtres sur cour”, mais, qui ne pourront sûrement pas découvrir les fines échappées du décor ambiant.
Visions très diverses de ces créations allant de l’utilisation des outils traditionnels (cinéma et vidéo ) aux récents moyens numériques les plus sophistiqués.

du 31-01-2008 au 16-02-2008
vernissage le 30-01-2008 de 18h à 21h

Galerie les filles du calvaire
17, rue des Filles-du-calvaire - 75003 Paris
Ouvert du mardi au samedi de 11h à 18h30

http://www.fillesducalvaire.com/