Quelques photos de l'installation.
16/11/2005
Vu pour vous... Bertuf (Sans titre) pt. 2/3
Quelques images de la performance réalisée par
Vu pour vous... (Bruno ELISABETH & Gérald GROULT)
et
Bertuf (Morgan DAGUENET)
lors de la soirée Scratch - Light cône
consacrée au Found footage contemporain
Les Voûtes, Paris, 15/11/2005
Pour plus d'informations sur les soirées Scratch / Light cône : http://www.lightcone.org/
Merci à Christophe BICHON et Marc BEMBEKOFF pour leur invitation.
Vu pour vous... (Bruno ELISABETH & Gérald GROULT)
et
Bertuf (Morgan DAGUENET)
lors de la soirée Scratch - Light cône
consacrée au Found footage contemporain
Les Voûtes, Paris, 15/11/2005
Pour plus d'informations sur les soirées Scratch / Light cône : http://www.lightcone.org/
Merci à Christophe BICHON et Marc BEMBEKOFF pour leur invitation.
15/11/2005
Vu pour vous... / Bertuf (Sans titre) pt. 1/3
dans le cadre de la soirée Scratch - Light cône
Performance Super 8, Vu pour vous... / Bertuf.
Cette installation-performance super 8 s’apparente à une trame d’images. Une composition de neuf écrans, 3 sur 3, présente un montage-démontage de micro particules atomisées de films super 8 glanés de ci de là. Les bobines sont le fruit d’un montage aléatoire comparable à un cut-up cinématographique. Des chutes, des rebus, des films abîmés, peints, virés, délavés, renversés, extraits de films amateurs, de cartoons ou encore de burlesques composent un espace qui oscille entre l’ordre de son architecture et le désordre du montage des bobines auquel s’ajoute l’improvisation musicale composée à l'aide d'un patch Max MSP spécialement développé par Morgan Daguenet (mils, bertuf).
FICHE TECHNIQUE
IMAGES : Bruno ELISABETH & Gérald GROULT (Vu pour vous…)
MUSIQUE : Morgan DAGUENET (Mils, Bertuf)
Durée env. 25 mn.
IMAGE :
9 projecteurs super 8
1 stand pour les projecteurs
1 écran
Vue de face et de profil de l'installation
MUSIQUE :
1 ordinateur MAC portable, Max MSP.
1 table de mix
1 sonorisation quadriphonique
9 players diffusent aléatoirement et en quadriphonie de courts extraits sonores de natures très disparates.
07/11/2005
06/11/2005
05/11/2005
04/11/2005
03/11/2005
02/11/2005
01/11/2005
Codages (vidéo/film 8mm)
3055781
Cette série d’œuvres est issue de fragments de films 8 mm amateurs datant approximativement de la fin des années cinquante et du début des années soixante. Ce travail est d’une part composé de six très courts métrages d’animation (une minute trente secondes chacun) réalisé en vidéo par le biais d’un logiciel d’animation, d’autre part des agrandissements photographiques de chacun des photogrammes, de flip books, ainsi que des fragments de films eux-mêmes exposés dans de petits boîtiers lumineux qui permettent de les consulter par transparence.
Les courtes séquences de film sélectionnées ne sont constituées que d’une vingtaine de vues. Ces photogrammes sont ceux que le laboratoire sacrifiait afin d’y faire figurer un codage. Cette opération avait pour fonction de distinguer les bobines les unes des autres lors du processus de développement. Ce système de codage est constitué d’une série de chiffres et de lettres dont la police de caractère est exclusivement composée de points, ceux-ci sont apposés dans la matière même de la bande de celluloïd en pratiquant de minuscules perforations circulaires d’un diamètre d’à peine un millimètre. Le titre de chacune des séries est d’ailleurs tout simplement la série de chiffres et de lettres qui apparaissent sur le fragment de film dont est tiré la réalisation.
Cette série d’œuvres est issue de fragments de films 8 mm amateurs datant approximativement de la fin des années cinquante et du début des années soixante. Ce travail est d’une part composé de six très courts métrages d’animation (une minute trente secondes chacun) réalisé en vidéo par le biais d’un logiciel d’animation, d’autre part des agrandissements photographiques de chacun des photogrammes, de flip books, ainsi que des fragments de films eux-mêmes exposés dans de petits boîtiers lumineux qui permettent de les consulter par transparence.
Les courtes séquences de film sélectionnées ne sont constituées que d’une vingtaine de vues. Ces photogrammes sont ceux que le laboratoire sacrifiait afin d’y faire figurer un codage. Cette opération avait pour fonction de distinguer les bobines les unes des autres lors du processus de développement. Ce système de codage est constitué d’une série de chiffres et de lettres dont la police de caractère est exclusivement composée de points, ceux-ci sont apposés dans la matière même de la bande de celluloïd en pratiquant de minuscules perforations circulaires d’un diamètre d’à peine un millimètre. Le titre de chacune des séries est d’ailleurs tout simplement la série de chiffres et de lettres qui apparaissent sur le fragment de film dont est tiré la réalisation.
Ce qui a retenu mon attention sur ces images c’est avant tout qu’elles sont relativement rares, c’est ensuite leur singularité due au parasitage arbitraire de l’image initiale. La rareté de ces séquences s’explique facilement, à cela plusieurs raisons. La plus simple est certainement que ces images gâchées ou sacrifiées étaient bien souvent extraites au montage par les cinéastes amateurs. C’est donc le plus souvent sur des bobines non montées que je trouve ces séquences. Une autre très bonne raison à leur rareté est leur position sur le film. En appliquant ces marques au tout début de la longueur du film c’est bien souvent sur une partie de film voilé qu’elles apparaissent. En 8 mm il était parfois difficile de ne pas voiler quelques centimètres lors du chargement du film. La dernière raison à la relative rareté de ces fragments de films est simplement que bien rare sont les séquences qui m’apparaissent suffisamment intéressantes pour justifier une telle attention.
Les codages, ces attaques externes, en ajoutant de l’information dans la matière même des films créent une série de béances dans le celluloïd. Ce que j’ai finalement cherché à explorer dans cette série de réalisations c’est le rapport ambigu qu’entretient ici, par le biais de ces perforations parasites, le support filmique et la scène filmée sujet de la représentation et par là même plus généralement tout support avec la représentation qu’il permet.
36D3460
English version (short)
This series of six very short animated videos (1 mn 30 sec each) is taken from fragments of 8 mm home movies, dated from the late fifties or early sixties. The short selected sequences are only constituted by twenty frames. Those frames correspond to the ones sacrificed by the laboratory to encode each film. This action allowed technicians to distinguish a roll from another one. This code system is constituted by a series of letters and numbers formed by dots, which are realized by means of little punches made in the celluloid itself. Each film title simply corresponds to the series of numbers and letters that appear on it.
What drew my attention about those images is their characteristic singularity. Those sequences are rare because cinematographers generally cut them at the editing. In addition, rarity of images can be explained owing to the fact that, placed at the beginning of the reels, those parts of films which were generally fogged, appeared most of the time to be blank. Codes and interferences created by the holes in the images interested me since they added information to the initial images. Finally, what I tried to explore here is the ambiguous relation between the film itself (the material) and image representation.
English version (short)
This series of six very short animated videos (1 mn 30 sec each) is taken from fragments of 8 mm home movies, dated from the late fifties or early sixties. The short selected sequences are only constituted by twenty frames. Those frames correspond to the ones sacrificed by the laboratory to encode each film. This action allowed technicians to distinguish a roll from another one. This code system is constituted by a series of letters and numbers formed by dots, which are realized by means of little punches made in the celluloid itself. Each film title simply corresponds to the series of numbers and letters that appear on it.
What drew my attention about those images is their characteristic singularity. Those sequences are rare because cinematographers generally cut them at the editing. In addition, rarity of images can be explained owing to the fact that, placed at the beginning of the reels, those parts of films which were generally fogged, appeared most of the time to be blank. Codes and interferences created by the holes in the images interested me since they added information to the initial images. Finally, what I tried to explore here is the ambiguous relation between the film itself (the material) and image representation.
Mini DV
3 de ces vidéos sont en consultations sur le site Tank TV dans les archives de novembre 2005.
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