08/11/2018

Écrans variables - Films de familles



Écrans Variables - Films de familles   

Carte blanche au Festival du Film de Famille de Saint-Ouen

 

Mercredi 21 novembre 2018
18 h
Université Rennes 2 – Le Tambour


Cette séance, dans une forme de carte blanche, ouvre ses portes au Festival du Film de Famille (https://www.filmsdefamille.com/). Depuis 2005, ce festival, animé par Cédric Guillemin et Odile Daudet, se tient chaque année, fin novembre, à l’Espace 1789 de Saint-Ouen. Dans une atmosphère de partage et de convivialité, il met en avant une cinématographie singulière, qui s’inscrit le plus souvent en marge des grosses productions commerciales.

Si ces films restent généralement, et malheureusement, méconnus du grand public c’est pourtant très paradoxalement à tout un chacun qu’ils s’adressent, tant ils touchent à l’intime et au personnel. En s’attachant au film de famille cet événement met en avant des réalisateurs aux profils très hétérogènes, parfois des professionnels accomplis, mais très souvent aussi de modestes amateurs, tous aussi généreux et curieux à l’idée de faire partager leurs histoires. Ils sont liés par ce désir de raconter la famille, souvent leurs propres familles. Pour aborder ce vaste, complexe, problématique et passionnant sujet ils signent tour à tour des documentaires, des journaux, des autobiographies, des fictions... Ces histoires, parfois graves et touchantes, mélancoliques et chargées d’émotions, savent aussi se faire légères et enjouées, contemplatives et burlesques, tout en abordant des sujets où se croisent des enjeux d’envergures historiques, politiques et sociétales.

A l’occasion de cette séance Ecrans Variables, concoctée par Chloé Château et Elie Le Borgne (étudiants membres de l’atelier de programmation Ciné-Tambour), en dialogue avec Cédric Guillemin, nous vous donnons donc rendez-vous pour une modeste, mais néanmoins riche, sélection de 4 films, tous issus des précédentes éditions de ce festival. Nous vous donnons également rendez-vous à Saint-Ouen pour la prochaine édition de ce festival qui se tiendra cette année le samedi 24 novembre.

L’équipe Ciné-Tambour / Ecrans Variables tient à remercier Cédric Guillemin, Odile Daudet ainsi que les réalisateurs pour leurs contributions à cette séance.


Au programme :

Et puis tout passe, Caroline Capelle

2014
documentaire, Mini DV, 12mn

Au fond du couloir résonne le rire de Nelly qui s'accommode de cette nouvelle vie, celle de l'oubli.

En octobre 2011, je décide de rendre visite à ma grand-mère Nelly. Nous nous voyons très peu. J’ai en tête de faire un film sur sa maison et peut-être d’y apprendre quelques secrets de familles dont je soupçonne l’existence. Située dans le nord de la France, c’est une maison d’anciens mineurs aux briques rouges, sur trois étages. Véritable décor des années 70, figé dans le temps. La caméra se pose sur un pan de mur, s’attarde sur un objet, se met à l’écoute des indices d’une vie passée. En questionnant Nelly je m’aperçois qu’elle me reconnaît à peine, pas plus que ses trois fils dont les photographies sont installées dans sa chambre. Adieu les secrets de famille ! Le film se transforme, dans le fond du couloir résonne le rire de Nelly qui s’accommode de cette nouvelle vie, celle de l’oubli.

La poubelle jaune, Alexandre Dizeux

2015
documentaire, HD, 17 mn 40

Quand la santé le permet, Jacques et Odette reviennent chaque été dans le village de leur enfance, village où ils sont nés, ont grandi, se sont rencontrés et se sont mariés. Les jours se suivent et se ressemblent. Odette prépare le repas du midi pendant que Jacques promène le chien dans les bois. Ils arrive de temps à autre qu'un sujet s'immisce de façon récurrente dans les discussions. Jacques et Odette sont mes grands parents et chaque été je vais les rejoindre pour partager du temps avec eux.

Cultiver son jardin, Tuong Vi Nguyen Long

2013
documentaire, HD, 13 mn

Un jour d'automne au cimetière, une Vietnamienne de 76 ans vient jardiner sur la tombe de ses parents. Accompagnée de sa fille qui la regarde prendre soin du caveau recouvert de terre et non de marbre, elles discutent de la vie, de l'après et des rites liés à la mort.

Retour à Genoa city, Benoît Grimalt

2017
documentaire, DCP, 29 mn

Mémé et son frère Tonton Thomas regardent le même feuilleton américain, tous les jours à la même heure, depuis 1989. Vingt ans après mon départ de Nice, je reviens les voir pour qu’ils me racontent les 3527 épisodes que j’ai manqués.



Les projections Écrans variables proposent quatre séances par an dans le cadre de la programmation Ciné Tambour de l’université Rennes 2. Elles portent un regard ouvert à un large spectre d’images en mouvement. Du cinéma d’avant-garde au documentaire, en passant par l’art vidéo et l’expérimental, ces séances se veulent l’occasion de découvrir des approches cinématographiques aussi variées qu’exigeantes.

Plusieurs formules possibles pour accéder aux séances Ciné-Tambour / Écrans Variables :

Adhésion à l'année : 20€
Adhésion au semestre : 10€
Adhésion 2 mois (septembre-octobre, novembre-décembre, janvier-février, mars-avril) : 5€

Les cartes d’adhésion sont vendues uniquement les soirs de projection. Pour suivre l'actualité des

Écrans Variables : https://www.facebook.com/Ecransvariables/

10/10/2018

Ecrans Variables - Incontournable underground


Ecrans Variables

Incontournable underground

Mercredi 10 octobre 2018 – 18 h

Période charnière dans la société américaine et occidentale, la décennie des années 1960 vit émerger un foisonnement créatif aux formes inédites. Ouvertement contestataires et libertaires ces années bousculent certains fondements de la société capitaliste marchande et de ses corollaires. L’abondance matérielle, l’opulence économique, la religion, la sexualité contenue, le patriarcat, le militarisme… sont autant de piliers que la plupart des mouvements artistiques de cette période tendent à questionner, critiquer et bousculer. Dans ce bouillonnement la création cinématographique, plastique et musicale joua un rôle majeur. C’est ce que tendra à mettre en lumière ce programme. En revenant sur quelques films incontournables ou plus méconnus, nous dresserons un tableau, forcément parcellaire, mais néanmoins significatif, des enjeux soulevés par cette période, à travers ce que l’on a coutume de qualifier de cinéma-underground.


A MOVIE, Bruce CONNER
1958 / 16 mm transféré en numérique / n&b / son / 12' 00

« A Movie (1958) de Bruce Conner est un condensé de cinéma articulant chutes de documents visuels, images trouvées dans les séries B, les films d'actualité et de soft-porn. L'ensemble est monté sans narration linéaire, explosion thermonucléaire, couronnement du pape, pendaison de Mussolini à un croc de boucher... C'est un genre de jeux visuels comme on peut parler de jeux de mots. Très représentatif de la technique du found footage, Bruce Conner a marqué l'histoire du film aussi pour son utilisation de la musique et son rythme de montage. »

SCIENCE FRICTION, Stan VANDERBEEK
1959 / 16mm / couleur / sonore / 10' 00

Ce film d’animations, constituées de découpages d'illustrations tirées de magazines, est une « satire sociale contre les fusées, les scientifiques et la manie de la compétition de notre époque. »

MOTHLIGHT, Stan BRAKHAGE
1963 / 16mm / couleur / silencieux / 4' 00

Des fragments de végétaux et d’insectes, assemblés à même la pellicule dans un minutieux collage, nous donnent à apprécier « ce qu'un papillon de nuit pourrait voir de sa naissance à sa mort si le noir était blanc et le blanc noir. »

TURN, TURN, TURN, de Jud YALKUT
1965-1966 / 16 mm / coul / son / 10' 00

Sur un collage sonore du collectif d’artistes multi-médias USCO, ce film diffuse une « alchimie cinétique des travaux de Nicolas Schöffer, Julio Le Parc, et Nam June Paik. Une forme d'exploration de la thèse de Marshall McLuhan : le medium est le message. »

AMPHETAMINE, de Warren SONBERT
1966 / 16mm / n&b / sonore / 10' 00

« Sonbert a commencé à faire des films en 1966, alors qu'il était étudiant en cinéma à la New York University. Dans ses premiers films, il a capté de façon unique l'esprit de sa génération, en s'inspirant de son milieu universitaire et des figures entourant Warhol. À la fois enjoué et provocant, AMPHETAMINE dépeint de jeunes gens se shootant aux amphétamines et faisant l'amour à l'ère du sexe, drogues et rock'n'roll. » - Jon Gartenberg

SONG FOR RENT, de Jack SMITH
1969 / 16mm / couleur / sonore / simple écran / 5' 00

«Dans ce film, Smith apparait perruqué de rouge, son alter ego Rose Courtyard assise dans une chaise roulante, parmi les détritus de son loft de Greene Street. Le film est une ré-interprétation de God Save America par Kate Smith. Vêtue d'une robe de satin rouge, serrant un bouquet de roses fanées, Rose est finalement portée afin de se tenir debout et saluée.» J. Hoberman.


SCENES FROM THE LIFE OF ANDY WARHOL: "FRIENDSHIPS AND INTERSECTIONS", de Jonas MEKAS
1963-1990 / 16mm / couleur / sonore / 37' 00

«Ce film est constitué d'images que Mekas a filmées pendant tout le temps où il a connu Andy Warhol. Ces images n'avaient pas été jusqu'alors montées, et par conséquent, pas montrées non plus. Le film s'ouvre sur l'un des concert du Velvet Underground au Dom alors que sur scène Edie Sedgwik et Gerard Malanga, muni de son fouet, dansent. Le son est strident, rauque, et accompagne admirablement les éclats de concert, puis d'une fête dans un appartement. Et puis sur ces images la voix de Jonas Mekas se fait entendre: «So long Andy, see you again for sure.»
Ainsi Jonas Mekas fait alterner des séquences qui mettent en scène le personnage public, l'artiste - la très belle séquence sur la rétrospective Warhol au Whitney Museum - avec des séquences intimistes - Warhol à la plage, ou avec des amis.
À côté de ces images, Mekas recourt, comme à son habitude, à des intertitres qui peuvent être des évocations poétiques ou des réflexions sur le film que l'on voit. Le film devenant - comme c'est souvent le cas chez Mekas - d'une part un document sur des événements vécus et d'autre part une quête nostalgique d'un passé irrémédiablement perdu. Passé qui n'est pas forcément celui que nous proposent les images. Le film est ce qui permet de renouer avec les souvenirs et par conséquent avec les émotions, et, qui sait, peut-être aussi avec la fraîcheur du regard sur les gens et sur le monde. Ce regard ne peut-être que nostalgique. «So long Andy... ». Yann Beauvais

15/09/2018

La route de la Voie de la Liberté, par Bruno Elisabeth, Marc Bergère et Yann Lagadec, Diaphane éditions



Soixante-dix ans après les événements, ce travail photographique documentaire se penche sur les traces de la bataille de Normandie, à travers la voie symbolique, à vocation commémorative, qui retrace l’avancée des troupes de la 3e armée américaine, commandée par le général Patton.


Ces photographies, nourries par les souvenirs de témoins, par les manifestations de la mémoire et les travaux historiques, proposent un regard contemporain sur une région où les paysages durement affectés par l’histoire sont maintenant apaisés.


Photographies : Bruno Elisabeth
Textes : Marc Bergère Yann Lagade
Edition bilingue français-anglais
Format : 13,5 cm x 21 cm
Nombre de pages : 192 pages
ISBN : 978-2-919077-41-0

Prix : 25 €

Sortie le 15 Septembre 2018
Diaphane éditions
https://www.diaphane-editions.com/

31/08/2018

Le film en flammes... dans : Le Feu à l'œuvre...

Le film en flammes : relations ambivalentes d'un phénomène physique à un médium

dans

Le feu à l’œuvre dans la création contemporaine





Ce texte s’appuie principalement sur des travaux réalisés entre 1998 et 2005 par le duo de cinéastes plasticiens Vu pour vous…(http://vupourvousduo.blogspot.fr/). Dans les productions que je cosignais alors avec Gérald Groult mon attention était focalisée sur l’exploitation des accidents propres au support cinématographique photo-chimique. Parmi ceux-ci le blocage de la pellicule dans le projecteur, occasionnant la fusion de la pellicule et la destruction de la figuration, m’a particulièrement interpelé. Comme je tâcherai maintenant de le présenter cet accident particulier revêt une dimension symbolique fondamentale tant la relation qu’entretiennent feu et flammes avec le cinéma s’inscrit au cœur même de cet art. Qu’il s’agisse de l’embrasement accidentel de la pellicule nitrate ou de la destruction contrôlée de pellicules polyester par des plasticiens, c’est à une relation ambivalente que nous invitent le feu et les flammes dans leurs relations au médium cinématographique. Tantôt fléau destructeur et meurtrier, tantôt auxiliaire technique, tantôt générateur de créations spontanées ou parfois véritable ressort narratif et dramatique, ce phénomène physique à travers quelques exemples tirés de ma pratique mis en écho avec diverses œuvres, m’amènera maintenant à interroger sa dimension symbolique, esthétique, historique, technique et parfois même politique pour dégager de cette relation un véritable moteur à la création.




Sous la direction de Laurence Tuot
Publications de l'Université de Saint-Etienne

ISBN : 978-2-86272-706-6
Juillet 2018
228 pages

06/06/2018

Les voix de l’hôpital - Centre Hospitalier Sainte-Marie Privas

A l'occasion de la visite historique du Centre Hospitalier Sainte-Marie de Privas, organisée les 23 et 24 Juin 2018...

retrouvez le diaporama photographique Les voix de l’hôpital (diaporama sonore, vidéo projection, 30 mn) réalisé durant l'été 2016, lors de la résidence que j'ai mené au cœur du Centre Hospitalier Saint-Marie de Privas.

Les voix de l’hôpital ce sont toutes les personnes qui, au quotidien, font vivre ce lieu. Employés depuis quelques mois ou depuis de longues années une vingtaine de membres du personnel ont répondus à une série de questions relatives à la relation qu’ils entretiennent avec ces lieux.


Le programme de ces deux journées :
Visites historiques : 9h30 – 10h30 – 11h30 - 15h30 – 16h30 – 17h30, animées par d’anciens salariés du Centre Hospitalier Sainte-Marie

Conférence : 14h00 sur le thème « l’histoire de l’architecture en psychiatrie du Moyen-Age à nos jours » par Pierre-Louis LAGET, chercheur en histoire du patrimoine

Diaporama : Les voix de l’hôpital, issu de témoignages de salariés, réalisé par Bruno ELISABETH, artiste photographe, diffusion en boucle sur les deux jours (salle d’attente au niveau de l’entrée principale)



ENTREE LIBRE SUR INSCRIPTION
Date limite d’inscription : 15 juin 2018

Ces visites historiques se font sur inscription au 04.75.20.15.10 ou à l’adresse directeur@ahsm.fr en indiquant l’heure de visite souhaitée, le nom, prénom et coordonnées téléphoniques.

Les groupes étant limités à 15 personnes maximum, en cas de nombre supérieur, un autre horaire sera proposé aux personnes inscrites.

Les visites débuteront au niveau de l’entrée principale de l’hôpital.

17/04/2018

PUI #28 - Pratiques et Usages de l'Image - Du bruit dans le paysage

PUI#28 - Bruno Élisabeth from PUI 02 on Vimeo.

Du bruit dans le paysage, c'est la perturbation des lieux par des projets contestés, mégalomanes ou simplement des constructions humaines qui viennent arrêter, heurter le regard. Du bruit dans le paysage, c'est aussi celui d'un rêve, d'un projet personnel qui installe sa petite musique ou qui reconstruit notre regard, jusqu'à en créer une symphonie et qui constitue le fil conducteur des trois rencontres à venir, pour lesquelles nous aurons plaisir à recevoir :

Bruno Élisabeth
mardi 24 avril, à 19h.
Ecole d'Architecture de Nantes
6 Quai François Mitterrand
44200 Nantes
France

Ces trois rencontres auront lieu à l'École d'Architecture de Nantes, à la librairie La vie devant soi et à MilleFeuilles.

Le travail photographique de Bruno Élisabeth remplit cette fonction sociale d’être le témoin des évolutions discrètes de notre société pour nous inciter à repenser les liens avec notre histoire, non pas seulement dans les grands récits qui volent au-dessus de nos têtes, mais dans la présence quotidienne de ce passé, dans ses empreintes qui nous entourent et qui ne sont pas de simples objets déposés dans le paysage.

L'écriture littéraire d'Anthony Poiraudeau accorde une large place à l'expérience des lieux, souvent lointains. Le paysage est un motif central dans son projet artistique, c'est un objet où dialoguent images mentales et images matérielles. Pour A. Poiraudeau, l'écriture se réalise par un déplacement, se rendre sur place pour nourrir le projet en le mesurant aux formes de mémoires qui habitent les lieux, des plus lisibles au plus ténues, celles qui résistent, celles qui perturbent...

Combinant paysages, architectures et signes l’Atlas des régions naturelles constitue un vaste système de représentation de notre territoire. Au travers de dizaines de typologies, Eric Tabuchi classe et ordonne obsessionnellement tous les objets qui composent notre environnement afin d’en dresser la cartographie. C’est notamment de cette entreprise d’archivage, qui à terme contiendra vingt cinq mille photographies et dont la réalisation est prévue pour durer six années pleines, dont viendra nous parler l’artiste.



Les PUI – Pratiques et Usages de l’Image – sont un temps de rencontres publiques, prenant pour objet le croisement du photographique et de l'axe thématique ville-territoire-environnement. Il s'agit d'aborder le registre de l'image de nos villes, de nos territoires, de nos environnements, en invitant des praticiens et usagers de l'image, à faire état de leurs méthodes, de leurs approches, de leurs savoir-faire. Ils pourront être photographes, archivistes, éditeurs, artistes, amateurs, universitaires, iconographes, collectionneur, mais aussi écrivains, vidéastes, etc. Aux PUI, l'image est le point de convergence des rencontres, et la photographie explorée comme fait culturel ; partie prenante de la condition visuelle de nos environnements construits, elle est perçue, reçue et conçue dans le creuset de nos lieux de vie. Convaincus qu'il y a matière à en parler, là, en prise avec les lieux proches, les initiateurs des PUI souhaitent se donner les moyens de rencontres et de débats favorisant l'émergence de points de vue construits sur l'économie visuelle qui a cours dans la métropole nantaise et sa région.

Les PUI sont une initiative de Guillaume Ertaud, Camille Hervouet, Yannick Le Marec, Xavier Nerrière, Philippe Piron, François Taverne et Grégory Valton.

16/01/2018

Art et Mémoire - Collège Louis Guilloux / Montfort-sur-Meu




L'exposition Art et Mémoire rassemble une sélection d'œuvres de la collection du Frac Bretagne et du Fonds Départemental d’Art Contemporain d’Ille-et-Vilaine, au Collège Louis Guilloux de Montfort-sur-Meu.

Bruno Elisabeth, Anne-Marie Filaire, Piero Gilardi, Didier Lefèvre, Sophie Ristelhueber



Vernissage le jeudi 25 janvier 2018 à 18h30

Exposition du 11 janvier au 13 février 2018, dans le cadre du PAZAPA art contemporain de Montfort Communauté
Ouverture les lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9h à 12h et de 14h à 16h30 le mercredi de 9h à 12h.

Collège Louis Guilloux
Boulevard Pasteur
35160 Montfort-sur-Meu

Cette exposition est réalisée dans le cadre d’un partenariat liant le Frac Bretagne et le Collège Louis Guilloux. Elle bénéficie du soutien de l’Inspection Académique d’Ille-et-Vilaine et de Montfort Communauté.

15/01/2018

Ecrans Variables - Paul Sharits, Fou ou génie



Au programme de cette séance :

PIECE MANDALA/END WAR
de Paul SHARITS

1966 / 16mm / coul-n&b / sil / 5' 00 / 26,00

Fréquence de couleurs pâles espaçant et enrichissant visuellement des photos en noir et blanc, les mouvements d'un acte sexuel ou simultanément des deux côtés de son «champ» et des deux extrémités de sa durée.

Paul Sharits, Fou ou génie
François Miron

2016, 85 mn. DCP

Figure emblématique du cinéma d’avant-garde des années 1960-70, Paul Sharits a été un pionnier du cinéma structurel, une approche cinématographique qui souligne et explore les dimensions formelles et les propriétés physiques caractéristiques du medium. Artiste profondément engagé et visionnaire, Sharits a commencé à explorer le potentiel du photogramme unique et l’effet flicker ou clignotement au milieu des années 1960, pour ensuite réaliser de nombreux films dont le sujet était le ruban de pellicule lui-même. Célébré depuis longtemps parmi les cinéastes d’avant-garde et les chercheurs, il est aussi depuis quelque temps reconnu par les musées d’art et les galeries pour son travail innovant : films 16mm retravaillés en installations multi-écrans, rubans de pellicules montés entre des plaques de Plexiglas, et partitions colorées à l’encre pour ses films abstraits.
Premier documentaire de long métrage sur Sharits, le film de François Miron est à la fois l’exploration sensible de l’oeuvre de Sharits par un cinéaste qui a étudié son travail en profondeur et le récit révélateur d’une vie très perturbée. Regroupant des entretiens et des séquences de Sharits ainsi que des entretiens inédits avec d’autres cinéastes, chercheurs et membres de sa famille, ce documentaire dessine le portrait d’un artiste tourmenté, profondément romantique, allant sans cesse au-devant du désastre mais aussi affligé de troubles mentaux héréditaires. PAUL SHARITS est à la fois une extraordinaire introduction à la vie et l’oeuvre de Sharits et, pour ceux qui s’intéressent au cinéaste depuis longtemps, une véritable mine de séquences rares, de commentaires éclairants et de documents d’archives.
avec : Paul Sharits, Christopher Sharits, Henry Jesionka, Bruce Elder, Howard Guttenplan, Robert A. Haller, Tony Conrad, Stuart Liebman, Annette Michelson, Woody Vasulka, Stephen Gallagher, Pip Chodorov, Steina Vasulka, Gerald O’Grady, Chrissie Iles, Andrew Lampert MM Serra, Richard Kerr, Bill Brand, Cheri Sharits

T,O,U,C,H,I,N,G
de Paul SHARITS

1968 / 16mm / couleur / son / 12' 00 / 49,00
de Paul SHARITS

Avec le poète David Franks dont la voix se fait entendre sur la bande-son - un mandala ni coupé ni rayé.
«Fusion de la violence et de la pureté.» P. A. Sitney.
«Un tour de force surréaliste.» Parker Tyler.