Un diaporama et une affiche présentée dans un espace publicitaire dans l'espace public.
« Comme le Moyen-Age s’équilibrait sur Dieu ET sur le Diable, ainsi la nôtre (société) s’équilibre sur la consommation ET sa dénonciation. Encore autour du Diable pouvaient s’organiser des hérésies et des sectes de magie noire. Notre magie à nous est blanche, plus d’hérésie possible dans l’abondance. C’est la blancheur prophylactique d’une société saturée, d’une société sans vertige et sans histoire, sans autre mythe qu’elle-même. » Jean Baudrillard, La société de consommation, 1970.
L’exposition I can't get no donne à voir des images qui parlent de la surenchère de leur propre présence et de leur usage. La photographie, dans sa multiplicité d’usages (familiaux, artistiques, commerciaux) et dans sa capacité à pouvoir dénoncer ce qu’elle fabrique, pose la problématique de sa prolifération et de son décryptage.
Entre documents qui statuent un état d’accumulation, de transformation ou de transition, les photographies de l’exposition I can't get no mettent en perspective des dérives et conséquences discrètes de la consommation avec le rapport à l’image que nous entretenons.
Photographies de Valeria ANZOLIN, Estelle CHAIGNE, Bruno ELISABETH, Vincent MALASSIS et Marine NYIRI.
