Dans le cadre de la
projection de :
2005, film 35 mm, son dolby digital 5.1, Couleur, 10 mn 40s.
Réalisation : Bruno ELISABETH
Musique : Morgan DAGUENET (Mils, Bertuf)
« Le plagiat est nécessaire. Le progrès l’implique.»
Perdu ou en quête de l’âme sœur un homme déambule dans la ville. Il entre dans un casino, s’essaie à différents jeux, rencontre une femme. Autour de la table de roulette ils tombent instantanément amoureux. Au moment où ils s’apprêtent à quitter les lieux ensemble ; un rival masculin s’interpose, déclenchant une violente altercation qui se poursuit en bagarre générale. Le couple parvient malgré tout à s’échapper… Ce film au scénario aussi banal qu’attendu, une histoire du déjà dit, met en place différentes particularités. C’est tout d’ abord l’usage exclusif de microparticules de films, emprunts provenant de bandes annonces, de chutes de copies, de captures effectuées dans des vidéos qui caractérise ce film. Le plus important ici n’est pas de réclamer la "liberté" de diffuser et de s’approprier, mais de se montrer capable de ré-agencer dans une proposition singulière qui rejoue et prolonge le sens.Ce court métrage est ainsi le lieu d’une atomisation de la narration, obtenue en utilisant pour incarner un même personnage une multitude de figures, d’archétypes de personnages puisés dans différents récits. Il est ensuite le prétexte à un jeu sur le médium cinématographique, l’action contaminant littéralement à plusieurs reprises la matière filmique. Pour terminer c’est la figure du hasard, de la coïncidence, de l’accident, de l’impondérable…, en bref le hasard à l’œuvre, qui motive et anime cette histoire. La question du hasard est ici diversement présente. Elle est affirmée dans la trame narrative (l’errance, la rencontre, le jeu, l’accident) et aussi discernable dans une partie des opérations techniques mises en œuvre.
« Il n’y a pas qu’une seule partie à jouer, redistribuez les cartes, any number can play. »
Vidéo générative / Max MSP - Jitter, 6 mn.
Réalisation : Bruno ELISABETH
Programme : Morgan DAGUENET
Aux heures où le monde des vivants dort, les écrans des chaînes câblées s’animent et dévoilent la substance de leur fibre numérique.Maltraité par le flux numérique d’une connection défectueuse, monté aléatoirement par le biais d’une programmation informatique, un assemblage d’enregistrements télé donne lieu à une réalisation en perpétuelle reconfiguration.
21 h 30
Université Rennes 2
Auditorium Le Tambour Bat O
Station métro Villejean