2007
Mini DV, 26 min 05 s
Music : Frédéric Tahier - Captain Italia
« Courants Alternatifs : Energie Renouvelée » est une vidéo documentaire retraçant les 48 heures de résidence durant lesquelles les Frères Ripoulain ont créé deux peintures murales à Morlaix.
“Courants Aternatifs : Energie Renouvelée” (Alternative Flux : Renewed Energy) is a documentary about 48 hours of residency during which the Ripoulain Brothers created two murals in Morlaix.
Les Frères Ripoulain sont invités par les Moyens du Bord, association plate-forme pour les arts visuels en pays de Morlaix, à l’occasion de leur exposition d’été « Plasticité » qui interroge la place de l’artiste dans la société. Il s’agit pour les deux acolytes de réaliser des peintures murales en fonction des murs qui leur sont proposés. Prenant la mesure du travail accompli par les autochtones ils improvisent deux formules « Gaz Rare » et « Volt Face » en regard des sites qui partagent une même énergie alternative : le Chantier et l’Urgence de l’Art.
Richard Louvet et Bruno Elisabeth du Bureau d’Investigation Photographique les accompagnent pour ces 48 heures de résidence dans le Finistère. Coups de rouleau, blagues potaches et autres débordements, rien n’échappe à leurs objectifs acerbes.
« TRAITEZ-NOUS COMME DES BETES SAUVAGES ! »
Dans cette nouvelle mission picturale et burlesque, Mathieu Tremblin et David Renault ont demandé à Richard Louvet et Bruno Elisabeth de les accompagner pour capturer leurs frasques signées « les Frères Ripoulain ».
C’est une occasion en or pour ces photographes qui rêvent depuis longtemps d’approcher au plus près l’univers graffitique de ces oiseaux rares. Malgré les mises en garde, la prudence et le tact seront inutiles. Une seule consigne - donnée par les canassons - pour pouvoir prétendre à un reportage digne de ce nom : « Traitez-nous comme des bêtes sauvages !»
Soit une invitation à adopter une posture délibérément voyeuriste.
Convoyer de Rennes à Morlaix les inséparables avec tout leur bardas relève de l’exploit pour les voituriers. Le « safari-photo » débute ainsi dans l’enthousiasme communicatif des Ripoulain parqués à l’arrière de la Renault 106 Jeans comme dans un wagon à bestiaux.
A l’arrivée les fauves sont lâchés. Chacun revêt sa panoplie respective et prend son rôle à cœur ; rouleau, perchette et salopette pour les uns, polaroïd, moyen format, reflex, camera DV et gilet de sécurité pour les autres. Le documentaire tourne à la fiction.
Durant les heures qui suivent, les chasseurs d’images n’ont de cesse de traquer les deux peintres dans les postures les plus improbables, qu’ils soient hyperactifs, perchés sur une échelle ou au repos, lovés sur les matelas qui leur servent de paillasses.
De coutume les Ripoulain trouvent leur légitimité, en tant qu’acteurs de la cité en peignant sans autorisation, mais en négociant l’espace à mesure de leur dialogue avec les badauds ou les autorités piqués par la curiosité.
Pour « Plasticité », l’autorisation collective de peindre les lieux, donnée par les Chiffonniers de la Joie et l’Urgence de l’art laisse la voie libre à l’aménagement complet du site - plots signalétiques, bâche, échelle, escabeau. Tous ces artifices feignent les codes de l’autorité pour mieux les détourner.
Les appareils photo et caméra leur confère désormais le statut d’acteurs sur le tournage d’un film. La mise en scène improvisée théâtralise leurs rapports à l’espace public. Les passants intrigués, les observent sans pour autant oser les approcher.
Ripoulain et confrères s’étalent et transforment l’acte visible mais discret, en « spectacle ».
Volt face Gaz rare
C’est une occasion en or pour ces photographes qui rêvent depuis longtemps d’approcher au plus près l’univers graffitique de ces oiseaux rares. Malgré les mises en garde, la prudence et le tact seront inutiles. Une seule consigne - donnée par les canassons - pour pouvoir prétendre à un reportage digne de ce nom : « Traitez-nous comme des bêtes sauvages !»
Soit une invitation à adopter une posture délibérément voyeuriste.
Convoyer de Rennes à Morlaix les inséparables avec tout leur bardas relève de l’exploit pour les voituriers. Le « safari-photo » débute ainsi dans l’enthousiasme communicatif des Ripoulain parqués à l’arrière de la Renault 106 Jeans comme dans un wagon à bestiaux.
A l’arrivée les fauves sont lâchés. Chacun revêt sa panoplie respective et prend son rôle à cœur ; rouleau, perchette et salopette pour les uns, polaroïd, moyen format, reflex, camera DV et gilet de sécurité pour les autres. Le documentaire tourne à la fiction.
Durant les heures qui suivent, les chasseurs d’images n’ont de cesse de traquer les deux peintres dans les postures les plus improbables, qu’ils soient hyperactifs, perchés sur une échelle ou au repos, lovés sur les matelas qui leur servent de paillasses.
De coutume les Ripoulain trouvent leur légitimité, en tant qu’acteurs de la cité en peignant sans autorisation, mais en négociant l’espace à mesure de leur dialogue avec les badauds ou les autorités piqués par la curiosité.
Pour « Plasticité », l’autorisation collective de peindre les lieux, donnée par les Chiffonniers de la Joie et l’Urgence de l’art laisse la voie libre à l’aménagement complet du site - plots signalétiques, bâche, échelle, escabeau. Tous ces artifices feignent les codes de l’autorité pour mieux les détourner.
Les appareils photo et caméra leur confère désormais le statut d’acteurs sur le tournage d’un film. La mise en scène improvisée théâtralise leurs rapports à l’espace public. Les passants intrigués, les observent sans pour autant oser les approcher.
Ripoulain et confrères s’étalent et transforment l’acte visible mais discret, en « spectacle ».
Volt face Gaz rare
Suivant le courant en aval du viaduc.
Installé dans une ancienne usine à gaz, le Chantier est le second magasin des Chiffonniers de la Joie, association dont l’activité est liée à la mise en vente d’objets récupérés et restaurés. Par ce biais elle est un foyer d’insertion sociale pour des personnes marginalisées.
A contre courant en amont du pont.
Installé dans la maison ouvrière attenante à l’ancien transformateur EDF, l’Urgence de l’art est à la fois un lieu de résidence et une « galerie ambulance » itinérante. Elle mène une action solidaire d’échange artistique qui assure la diffusion et la mise en valeur des productions des artistes de passage.
Au milieu de ces flux alternatifs confondus, les Frères Ripoulain tentent d’oraliser les énergies que consument les deux structures, de connecter symboliquement les « gaziers » et les « brancardiers ».
« Gaz Rare » est un hommage à l’action intime et besogneuse qui se trame à l’intérieur du Chantier. « Volt Face » l’enseigne d’une résistance électrique qui est nourrit en arrière cour de la confiance de ses acteurs.
Comme un mouvement perpétuel, les Frères Ripoulain font de la peinture murale une énergie qui renouvelle les valeurs locales et ravive les passions collectives.
Présentation du
30 juin 2007 au 30 août 2007
vernissage le 30 juin 2007
PLASTICITE
Chapelle saint Mathieu
32 bis, rue Basse
29600 MORLAIX
C/O et programme complet de l'exposition : 02/98/88/25/62
moyensdubord@wanadoo.fr
http://lesmoyensdubord.free.fr
Installé dans une ancienne usine à gaz, le Chantier est le second magasin des Chiffonniers de la Joie, association dont l’activité est liée à la mise en vente d’objets récupérés et restaurés. Par ce biais elle est un foyer d’insertion sociale pour des personnes marginalisées.
A contre courant en amont du pont.
Installé dans la maison ouvrière attenante à l’ancien transformateur EDF, l’Urgence de l’art est à la fois un lieu de résidence et une « galerie ambulance » itinérante. Elle mène une action solidaire d’échange artistique qui assure la diffusion et la mise en valeur des productions des artistes de passage.
Au milieu de ces flux alternatifs confondus, les Frères Ripoulain tentent d’oraliser les énergies que consument les deux structures, de connecter symboliquement les « gaziers » et les « brancardiers ».
« Gaz Rare » est un hommage à l’action intime et besogneuse qui se trame à l’intérieur du Chantier. « Volt Face » l’enseigne d’une résistance électrique qui est nourrit en arrière cour de la confiance de ses acteurs.
Comme un mouvement perpétuel, les Frères Ripoulain font de la peinture murale une énergie qui renouvelle les valeurs locales et ravive les passions collectives.
Présentation du
30 juin 2007 au 30 août 2007
vernissage le 30 juin 2007
PLASTICITE
Chapelle saint Mathieu
32 bis, rue Basse
29600 MORLAIX
C/O et programme complet de l'exposition : 02/98/88/25/62
moyensdubord@wanadoo.fr
http://lesmoyensdubord.free.fr